Mon témoignage – Partie 1 : Le chemin commence

Introduction :

Pendant longtemps, j’ai été partagé entre le vide spirituel et la méfiance. J’ai grandi dans un environnement religieux, mais sans jamais rencontrer Dieu. Il me manquait l’essentiel. Ce que je vais vous raconter ici, c’est un chemin. Le mien. Ce n’est pas une leçon, ni une vérité absolue, mais une expérience réelle, faite de blessures, de doutes… et d’une lumière qui m’a transformé.

🌱 1. Mon enfance : un Dieu qui juge, un monde qui pèse

Je suis né dans une famille chrétienne où Dieu était partout, mais l’amour de Dieu, lui, semblait toujours un peu plus loin.

Très tôt, j’ai entendu parler du ciel, de l’enfer, des commandements, du péché… Le mot « grâce », je l’ai entendu, bien sûr, mais sans jamais en ressentir l’odeur. L’idée que Dieu m’aimait vraiment, personnellement, malgré mes fautes, n’était pas claire. Il fallait obéir, prouver, se taire parfois. On me disait que Dieu était bon, mais j’avais du mal à le croire quand je regardais autour de moi : maladies, injustices, silences pesants… tout cela me paraissait contradictoire avec l’idée d’un Dieu juste.

Et pourtant, malgré cette tension intérieure, une présence étrange m’a toujours accompagné. Dans le silence de ma chambre, dans mes larmes d’enfant, dans mes questions sans réponse, quelque chose en moi savait que Dieu existait, qu’il était là, tout près. Mais ce Dieu-là, je ne savais pas encore qui il était vraiment.


🌪️ 2. Ma rupture : la fuite, l’intellect, les grandes causes

En grandissant, le poids de ce cadre m’a étouffé. J’ai voulu respirer ailleurs. J’ai fui ce Dieu-là. J’ai fui l’Église. J’ai fui les mots trop religieux. J’ai fui les croyants que je voyais prêcher, mais rarement aimer.

Et puis, la tête a pris le relais. J’ai plongé dans les grandes lectures, les débats, les causes humaines. L’engagement politique, la justice sociale, l’éveil à d’autres spiritualités. Tout y est passé. J’ai voulu comprendre le monde, et même, un temps, le changer.

Mais plus j’avançais, plus un vide me poursuivait. Il y avait des combats légitimes, des émotions sincères, mais il manquait une lumière. Ce que je cherchais, c’était plus qu’un sens : c’était une rencontre.


🌤️ 3. Une autre lumière : quand le silence devient présence

Et puis un jour, dans un contexte tout simple, presque banal, quelque chose s’est ouvert.

Ce n’était pas un miracle. Ce n’était pas une voix audible. C’était une lumière douce dans mon cœur. Une impression forte, silencieuse, intérieure. C’est comme si quelqu’un m’attendait depuis longtemps. Quelqu’un de patient, de vrai, de tendre. Et ce quelqu’un, je l’ai reconnu : c’était Jésus.

Mais attention, pas le Jésus figé des crucifix ou des sermons froids. Un Jésus vivant, qui entre dans ton histoire sans fracas, sans forcer la porte. Un Jésus qui ne vient pas te faire la morale, mais te tendre la main.

Ce moment-là n’a pas tout réglé, mais il a tout changé.

👉 La suite de ce chemin, c’est le moment où tout a basculé. Un événement inattendu, une prière sincère… et une réponse claire. Pour lire la deuxième partie de mon témoignage, c’est ici :
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